lʼart dʼescargoter
Une exposition pionnier du genre, pour célébrer la place de la ville dans l'imaginaire cinématographique. Genève crève l'écran !
Genève, ça tourne - REDUX
Installation cinéma, projections et rencontres... après une première édition auréolée de succès en 2018, "Genève, ça tourne" revient au Théâtre Saint-Gervais en mode redux, enrichie de contenus nouveaux. Au programme : une exposition vidéo de 102 extraits classés par thématiques (quartiers, réalisateurs, lieux emblématiques...) et une rétrospective de films majeurs projetés dans leur format d’origine pour mettre en relief cette si riche relation entre la ville du bout du lac et le septième art.
Décor principal, inspiration secrète ou personnage à part entière, la cité du bout du lac crève l’écran dans un nombre insoupçonné de longs-métrages. Ville des organisations internationales (Rollerball, Norman Jewison, 1975), des banques (Le Loup de Wall Street, Martin Scorsese, 2013), des espions (Goldfinger, Guy Hamilton, 1964), de Frankenstein (Gothic, Ken Russell, 1986) voire des invasions extra-terrestres (la série animée Goldorak, Tomoharu Katsumata, 1975-77).
Genève est aussi le lieu des préoccupations sociales (Jonas qui aura 25 ans en l’an 2000, Alain Tanner, 1976), des passions romanesques (L’ insoutenable légéreté de l’être, Philip Kaufman, 1988), de la déprime bourgeoise (Trois Couleurs: Rouge, Krzysztof Kieślowski, 1994).